Physical Address

304 North Cardinal St.
Dorchester Center, MA 02124

Les athlètes russes et biélorusses participeront-ils à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris ? Le CIO se penchera sur le sujet le 19 mars

Autorisés à concourir aux Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet au 11 août), les athlètes russes et biélorusses pourront-ils prendre part à la cérémonie d’ouverture sur la Seine ? Le Comité international olympique (CIO) doit réexaminer la question lors de sa prochaine commission exécutive, le 19 mars, a annoncé l’organisation basée à Lausanne (Suisse).
« Aujourd’hui (…) les athlètes détenant un passeport russe ou biélorusse qui participent aux Jeux n’ont pas été interdits » de présence à la cérémonie d’ouverture, a précisé le président de la Commission de coordination du CIO, Pierre-Olivier Beckers-Vieujant, lors d’une conférence de presse conjointe avec le comité d’organisation des Jeux de Paris, vendredi 8 mars.
Une décision ne sera pas forcément prise le 19 mars, a ajouté le CIO, soulignant que le sujet est depuis plusieurs semaines à l’ordre du jour de chaque réunion de l’instance.
Le Comité international paralympique (IPC) a déjà opéré, mercredi, ce tour de vis à l’encontre des athlètes des deux pays pour la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques, prévue le 28 août. L’IPC a même exclu de comptabiliser au tableau des médailles celles remportées par les sportifs russes et biélorusses lors de l’événement (28 août au 8 septembre).
Vendredi, le CIO s’est dit par ailleurs « tout à fait serein » face à la menace d’un éventuel boycott décidé par Moscou et Minsk. « Nous affirmons que nous sommes prêts à accueillir [leurs sportifs], sur la base des décisions prises par les fédérations internationales », a déclaré Pierre-Olivier Beckers-Vieujant.
« Notre désir est qu’un athlète qualifié et qui ne soutient pas le conflit déclenché par la Russie [en Ukraine] puisse participer aux Jeux olympiques, a expliqué l’homme d’affaires belge. Nous sommes confiants de voir un certain nombre de Russes et Biélorusses participer aux Jeux olympiques et nous pensons que c’est tant mieux. »
Par ailleurs, le CIO n’envisage pas de « sanctions » contre Israël, alors que des députés de gauche français ont demandé que les sportifs israéliens participent sous bannière neutre. « Aujourd’hui il n’est pas question d’envisager des sanctions », a affirmé Pierre-Olivier Beckers-Vieujant.
« Les éléments qui ont conduit le CIO à sanctionner la Russie d’abord et le Comité olympique russe (ROC) ensuite, sont des éléments spécifiques, pour lesquels la Russie et plus récemment en octobre 2023, le ROC, ont clairement bafoué des éléments essentiels de la charte olympique, a-t-il expliqué. Ce n’est le cas ni du comité olympique palestinien, ni du comité olympique israélien (…) qui coexistent de manière pacifique entre eux. Il est tout à fait clair que ce sont deux situations différentes ».
Retrouvez tous nos contenus sur les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 :
Certains agents pourront être armés « dans certaines conditions », selon le préfet de police
Les communes se demandent comment verser des primes aux policiers municipaux durant les Jeux
Qui paiera la mobilisation des pompiers lors des Jeux ? La question n’est pas totalement réglée
Les pouvoirs publics envisagent la mise en place d’un espace pour les manifestations anti-JO
Le risque terroriste demeure la menace principale des Jeux olympiques
Les entreprises d’Ile-de-France s’organisent en vue des Jeux olympiques et paralympiques
Faut-il craindre le pire dans les transports en Ile-de-France ?
Les transports pendant les JO 2024 à Paris : de l’euphorie des promesses au choc de la réalité
Le village olympique de Paris 2024 prend ses quartiers en Seine-Saint-Denis
Un contre-la-montre logistique au village olympique pour le Comité d’organisation
Bernard Thibault : « Pour les Jeux 2024, notre objectif est de démontrer que les grands événements ne sont pas incompatibles avec des droits sociaux élevés
La dernière préparation de Nantenin Keïta, entre doutes et bonne humeur
Le handballeur Vincent Gérard repart d’en bas pour une dernière aventure olympique
Christo et Toma Junior Popov, deux frères talentueux en concurrence pour représenter la France en badminton
Ryadh Sallem, « sauvé deux fois » par le sport
Dorian Coninx, champion du monde de triathlon, avale les kilomètres pour ne pas rester à quai
Simone Biles en route vers Paris 2024 : « Je me fais vieille et j’ai plus à perdre »
Le boycott des JO par la Russie constitue une menace de plus en plus sérieuse
Ces lutteurs russes dont la neutralité est contestée
Le football et les Jeux paralympiques, deux défis en matière de billetterie
Le Comité d’organisation pioche dans sa réserve pour maintenir le budget des Jeux à l’équilibre
Les enquêtes judiciaires en cours
Tony Estanguet, le patron des Jeux, à son tour dans le viseur de la justice
Les « quatre mousquetaires » du comité d’organisation ciblés par le PNF
Certaines communes s’irritent des exigences et des coûts liés à l’accueil du relais de la flamme
Le gouvernement appuie sur l’accélérateur pour combler les retards d’accessibilité
La Courneuve entre enthousiasme et inquiétude vis-à-vis de la transformation du parc Georges-Valbon
Le Red Star Rugby de Saint-Ouen privé de stade à cause des Jeux
Une île, un maire écolo et « la chance » de bénéficier des Jeux
À l’approche des Jeux, les associations de lutte contre la pauvreté craignent un « nettoyage social »
Inauguration enthousiaste pour l’Adidas Arena, la nouvelle salle de la porte de la Chapelle
À la Martinique et à la Guadeloupe, la fièvre olympique monte à distance
Les sportifs antillais contraints de s’exiler pour briller
Les volontaires de la Meuse, entre « fierté » et « galère »
En Polynésie, Teahupoo se réjouit d’accueillir les Jeux olympiques 2024 mais redoute le surtourisme
Diviser par deux l’empreinte carbone des repas servis aux Jeux : l’autre défi de Paris 2024
Comment les organisateurs des JO comptent faire face à une canicule cet été
Coca-Cola, sponsor des JO de Paris 2024 et toujours « champion du monde » de la pollution plastique
Loin du faste des JO, la réalité des cours d’EPS dans un collège de Montreuil
A l’heure du sport grande cause nationale, la situation préoccupante des piscines en France
Le sport à l’école cherche encore la bonne formule
Le Monde avec Reuters
Contribuer

en_USEnglish